Landscape Influence on Crop Aphids and Biological Control Potential : Application to Ecological Engineering for Pest Management
Informations
- Funding country
France
- Acronym
- LANDSCAPHPID
- URL
- -
- Start date
- 8/8/2011
- End date
- -
- Budget
- 1,150,490 EUR
Fundings
| Name | Role | Start | End | Amount |
|---|---|---|---|---|
| SYSTERRA Ecosystèmes, territoires, ressources vivantes et agricultures - 2009 | Grant | 8/8/2011 | - | 1,150,490 EUR |
Abstract
Les préoccupations actuelles telles qu'elles se sont exprimées lors du Grenelle de l'Environnement ou dans le cadre du plan Ecophyto 2018 imposent une réduction rapide et drastique du recours aux pesticides d'origine chimique pour assurer la protection des cultures. Cet enjeu nécessite l'identification des éléments de contexte de la production agricole favorables à une réduction globale du risque parasitaire. Cette connaissance pourra ensuite être mobilisée pour proposer des stratégies de gestion environnementale et de manipulation de l'environnement parcellaire à différentes échelles territoriales entrainant un contrôle naturel de ce risque, en particulier par la réduction du potentiel de colonisation des cultures par les bioagresseurs et l'amplification du contrôle biologique par les ennemis naturels. Dans ce cadre, l'objectif général du projet Landscaphid est d'identifier les caractéristiques générales impliquées dans le caractère suppressif (c'est-à-dire défavorable au développement) des paysages agricoles vis-à-vis des ravageurs aphidiens qui comptent parmi les principaux ravageurs des grandes cultures. Cette identification permettra ensuite (1) de construire un outil d'évaluation du service rendu par le paysage en matière de réduction du risque aphidien et de l'impact de son évolution et (2) d'élaborer des recommandations d'ingénierie écologique à différentes échelles permettant d'accroître ce service dans un souci de réduction du recours aux intrants phytosanitaires. L’originalité et l’ambition de ce projet réside dans sa volonté de s’inscrire à une large échelle suivant plusieurs composantes. (1) Spatiale. Les analyses seront conduites à l’échelle du paysage agricole (plusieurs milliers d’hectares) dans 3 zones ateliers françaises implantés dans des régions agroclimatiques contrastées disposant d’une description précise de l’usage des terres et des pratiques agricoles implémentée dans un S.I.G. (2) Agricole. Le projet sera conduit sur l’ensemble des principales cultures annuelles présentes sur la zone (céréales à paille, maïs, oléagineux et protéagineux) et leurs ravageurs aphidiens. Il inclura également l’étude des espèces présentes 12 dans les compartiments non cultivés de l’agrosystème. (3) Taxonomique. Le projet considèrera plusieurs groupes taxonomiques parmi les principaux ennemis naturels des pucerons, hyménoptères parasitoïdes, syrphes et carabes (4) En termes de processus. Le projet inclura l’analyse des processus de colonisation, de croissance in situ des populations et de prédation. Il cherchera, par ailleurs à identifier les relations trophiques dans le réseau d’interactions écologiques dans lequel s’inscrivent les pucerons. L’identification d’interactions majeures et pertinentes pour la compréhension du fonctionnement du système (prédation, compétition entre ennemis naturels, compétition apparente entre espèces aphidiennes, prédation intra-guilde) sera tout particulièrement recherchée (5) En termes de champ scientifique. Les participants du projet possèdent des compétences diverses et très complémentaires qui seront exploitées de manière très intégrée (barcoding moléculaire, écologie moléculaire, taxonomie, écologie générale et du paysage, écologie comportementale, agronomie, modélisation). D’un point de vue méthodologique, l’originalité du projet est de faire très largement appel à des technologies récentes et performantes encore peu encore utilisée dans les domaines de l’écologie du paysage et des communautés (barcoding moléculaire et analyse génétique). Enfin, le projet tirera partie des situations privilégiées offertes par les zones ateliers et de l’expérience des participants pour implanter des dispositifs expérimentaux en conditions de production et en concertation avec des exploitants agricoles volontaires. Ces expérimentations permettront une première validation opérationnelle des résultats de l’étude.