From local productions to Geographical Indications: what instruments to promote biodiversity in the countries in the South?
Informations
- Funding country
France
- Acronym
- BIODIVALLOC
- URL
- -
- Start date
- 1/1/2006
- End date
- 1/1/2009
- Budget
- 900,000 EUR
Fundings
| Name | Role | Start | End | Amount |
|---|---|---|---|---|
| BDIV Biodiversité - 2005 | Grant | 1/1/2006 | 1/1/2009 | 900,000 EUR |
Abstract
Dans le champ de la protection de la nature, la double exigence de conservation de la biodiversité et de développement durable suscite l’élaboration et la mise en œuvre d’instruments susceptibles de valoriser les savoir-faire locaux, afin de renforcer les liens entre les communautés locales et la biodiversité qui leur est associée. Dans les pays du Sud, les instruments les plus expérimentés actuellement sont les Indications géographiques (IG), les écocertifications, les marques de parc et les labels du Commerce équitable. L'objectif du projet est de s’interroger sur l’articulation entre d’une part les dispositifs et les normes constitutives de ces instruments et d’autre part les représentations et pratiques locales de gestion de la biodiversité. Cette question sera abordée dans une perspective interdisciplinaire (anthropologique, géographique, économique, ethnobiologique, écologique et juridique) et comparative à partir de sites et d’objets d’étude diversifiés, en Afrique (IG et diversité de la Coffee forest en Ethiopie ; Ecocertification et labellisation de produits de la mer et de la mangrove sur la Côte ouest-africaine ; au Niger, productions localisées, marque de parc et "label Niger"; IG et écosystèmes spécifiques – fynbos - en Afrique du Sud), en Amérique du Sud (IG et agrobiodiversité en Amazonie brésilienne) et en Asie (IG et systèmes caféiers agroforestiers en Inde). Compte tenu des changements environnementaux et sociaux à l'œuvre dans les terrains étudiés, il s’agira d’analyser les perceptions et modes locaux de gestion de la biodiversité et d'évaluer en quoi ces instruments de valorisation pourront leur être adaptés et répondre aux attentes des populations locales, tout en satisfaisant les objectifs de conservation de la diversité biologique et culturelle. Les principaux attendus de ce projet sont l’identification des éléments pertinents de gestion de la biodiversité à prendre en compte dans l’application de ces instruments, l’élaboration d’indicateurs pour éclairer les décisions nationales et locales en matière d'outils de certification et de cadres de références mobilisables dans les négociations qui accompagnent la formalisation et l’application de ces instruments.