Biodiversity of chemosynthetic ecosystems in the deep ocean
Informations
- Funding country
France
- Acronym
- -
- URL
- -
- Start date
- 1/2/2007
- End date
- -
- Budget
- 843,000 EUR
Fundings
| Name | Role | Start | End | Amount |
|---|---|---|---|---|
| BDIV Biodiversité - 2006 | Grant | 1/2/2007 | - | 843,000 EUR |
Abstract
Les communautés d’organismes qui se développent sur les grands fonds océaniques sont connues pour leur faible biomasse, leur grande diversité spécifique et leur turn-over lent. Découverte depuis peu (1977) les associations liées aux fluides réduits à l’axe des dorsales océaniques et sur les marges continentales ont des caractéristiques opposées: la faune y présente une diversité faible d’espèces adaptées à la toxicité du milieu, les biomasses sont très importantes, les interactions biogéochimiques et biologiques y sont très fortes en particulier dans la compétition pour la ressource. Les espèces structurantes associent fréquemment procaryotes producteurs et eucaryotes consommateurs en des associations symbiotiques plus ou moins intégrées. Ces milieux dont le réseau alimentaire est fondé sur la chimiosynthèse bactérienne, sont situés en bordure de plaques océaniques et sont liés à une ressource chimique transitoire dans le temps et discontinue dans l’espace. La dispersion des organismes à l’échelle océanique est contrainte par les corridors et les frontières géologiques, les transports par les courants et l’existence de milieux relais (comme les bois coulés ou les cadavres de cétacés). Les objectifs du projet DEEP OASES portent sur la comparaison de la biodiversité dans trois environnements réduits des grands fonds (sources hydrothermales, suintements froids et bois coulés) (i) en termes de patrons d’évolution et de phylogéographie, (ii) de coévolution entre producteurs primaires et consommateurs hôtes dans les symbioses trophiques (iii) d’interactions entre facteurs du milieu et séquences de colonisation par les propagules (iv) d’étude des relations entre la diversité spécifique microbienne et diversité métabolique microbienne (v) d’étude des relations entre la complexité du réseau trophique et la diversité spécifique. L’ensemble des questions posées sera envisagé dans le cadre de sept campagnes au large, mettant en oeuvre les moyens hauturiers (grands navires, submersibles grand-fond), dans des chantiers situés sur les marges européennes, sur la dorsale médio-atlantique, sur la dorsale du Pacifique oriental et dans le Golfe de Californie.