Bridging Information on tree Diversity in French Guiana and a test of Ecological theories
Informations
- Funding country
France
- Acronym
- BRIDGE
- URL
- -
- Start date
- 1/2/2007
- End date
- 1/2/2010
- Budget
- 779,107 EUR
Fundings
| Name | Role | Start | End | Amount |
|---|---|---|---|---|
| BDIV Biodiversité - 2006 | Grant | 1/2/2007 | - | 779,107 EUR |
Abstract
Pourquoi y a-t-il tant d’espèces d’arbres tropicaux ? La théorie des niches prédit que dans une communauté locale, chaque espèce possède une combinaison unique de traits qui lui permet d’éviter la compétition interspécifique. La théorie neutraliste de la biodiversité, elle, néglige tout rôle de la compétition pour expliquer la coexistence des espèces. Selon la théorie neutraliste, la limitation de la dispersion et les fluctuations démographiques dominent les processus déterministes d’exclusion compétitive. Ce projet propose : (1) d’assembler une base de données unique combinant à la fois des données écologiques, physiologiques et génétiques sur plusieurs communautés d’arbres tropicaux en Guyane française, (2) de développer un test à large échelle des théories de la biodiversité en combinant les données acquises sur le terrain et des approches nouvelles de modélisation, et (3) de renforcer et structurer la recherche dans un « point chaud » français de la biodiversité. Nous échantillonnerons dix parcelles permanentes de forêt ancienne, couvrant une variété de types de substrats et de régimes de précipitation en Guyane française. A l’aide de techniques moléculaires, nous développerons une hypothèse phylogénétique précise pour les espèces d’arbres rencontrées dans nos parcelles ainsi que des aides à l’identification fondées sur des marqueurs moléculaires. Nous mesurerons la proportion de conservatisme de niche en fonction de traits fonctionnels, de reproduction et de défense mesurés sur le terrain. Nous utiliserons de nouvelles méthodes de modélisatioon afin de tester si les assemblages d’espèces forment un échantillon aléatoire du réservoir régional d’espèces, et pour évaluer la contribution du partitionnement de niches à la coexistence des arbres tropicaux.